5 décembre à Melun 77.
Nous étions 400 manifestants à l’appel de l’intersyndicale pour revendiquer plus de moyens dans les services publics, l’augmentation du point d’indice, la reconnaissance des qualifications et l’amélioration des conditions de travail. L’apres midi nous étions 30000 à Paris avec les enseignants grévistes en force .
Ce sont les services publics qui garantissent à chaque citoyen, où qu’il soit, l’accès à l’éducation, à la santé, à la justice et à tant d’autres droits fondamentaux.
Le gouvernement de « droite extrême », mené par Michel Barnier, a été censuré. Maintenant, c’est au projet de société de Macron d’être rejeté. Il est temps que le monde du travail devienne acteur et décide des choix politiques à mener. Sous couvert de prétendues « réformes », ils s’en prennent directement à nos droits, conquis par la lutte, et à nos métiers. Mais qu’ils sachent une chose : nous ne plierons pas.
Depuis des années, des milliards d’euros ont été offerts aux actionnaires et aux grandes entreprises. Le résultat ? Des services publics asphyxiés, des hôpitaux débordés, des écoles en souffrance, et des agents publics épuisés. Et aujourd’hui, ils osent nous demander de payer pour leur politique désastreuse ? Nous disons NON !
Non, nous n’avons pas à payer pour des déficits creusés par les cadeaux fiscaux faits au patronat.
Nous n’accepterons aucune carence, aucune diminution de nos droits d’indemnisation pour les arrêts maladie aucune suppressions de postes des fonctionnaires
Ces mesures sont une attaque contre notre dignité, une réduction déguisée de nos salaires, alors même que nos conditions de travail deviennent insoutenables. Une injustice supplémentaire imposée à des agents déjà fragilisés.
Chaque année, dans chaque budget, les gouvernements successifs prévoient une augmentation significative du budget des armées. Plutôt que soutenir une économie de guerre, investissons dans nos services publics et tournons le dos aux politiques d’austérité.
Stop à l’austérité, stop aux sacrifices, stop au mépris.
Nous exigeons :
Une revalorisation immédiate du point d’indice à 6 euros, indexée sur l’inflation ;
Une réduction du temps de travail à 32 heures ;
10 % d’embauches supplémentaires pour renforcer nos services.
Continuons la lutte pour l’abrogation de la réforme des retraites, avec une retraite à taux plein dès 60 ans après 37,5 années de cotisations, et une santé 100 % prise en charge par la Sécurité sociale.
Camarades, ce combat ne concerne pas seulement les agents publics.
Il est celui de tous les travailleurs :
Ceux qui, dans les usines, créent la richesse mais subissent les licenciements boursiers et la précarité ;
Ceux qui, voient leurs efforts confisqués au profit des dividendes.
Il n’y a pas d’industrie sans services publics, et pas de services publics sans industrie.
Ensemble, usagers, agents publics, salariés du privé, faisons front commun !
Cheminots, salariés du commerce, métallos, fonctionnaires, unissons-nous pour vivre de notre travail, et non pour survivre.
Exigeons une réindustrialisation au service de l’emploi et de l’écologie, sans subventions pour les entreprises qui licencient. Luttons pour un investissement massif dans nos hôpitaux, nos écoles et nos infrastructures.
Aujourd’hui, notre économie est asservie aux diktats des marchés financiers. Chaque décision des gouvernements, à la botte du capital, est dictée par une seule obsession : rassurer les marchés, enrichir les plus riches et maintenir leur pouvoir. Mais l’argent existe : il est dans les coffres des banques, dans les poches des multinationales et dans les paradis fiscaux. Il est temps de le récupérer pour le mettre au service du peuple.
Faisons entendre nos voix jusqu’à ce qu’elles résonnent dans les palais de ceux qui nous gouvernent et jusque chez le président McKinsey eehh… macron .
Quel que soit le choix du nouveau Premier ministre désigné par Macron demain, plus que jamais, c’est l’heure de se mobiliser pour imposer d’autres choix politiques, au profit du monde du travail. Amplifions la mobilisation construisons la grève dans la durée pour faire attendre nos exigences sociales, celles qui doivent s’imposer, aux diktats des marchés financiers. Quel que soit le prochain gouvernement
Fonctionnaires, enseignants, agents territoriaux,cheminots, salariés du commerce, métallos, travailleurs avec ou sans papiers, unissons-nous.